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MAÎTRE JEAN WACHT

enfin à Bamberg, où elle eut recours au vieux Eicheimer ; celui-ci l’adressa au jeune Engelbrecht, qui moins occupé, doué d’une singulière perspicacité et plein de zèle, pourrait peut-être découvrir les traces du malheureux testament, ou établir quelque autre preuve ingénieuse pour en démontrer l’existence réelle.

Le jeune avocat commença par requérir, de la part de l’autorité compétente, une nouvelle et exacte recherche parmi les papiers du comte laissés au château. Il s’y rendit lui-même avec la comtesse, et sous les yeux des magistrats se trouva dans une armoire de noyer, à laquelle on n’avait pas fait attention jusqu’alors, un vieux portefeuille, qui à la vérité ne contenait pas le reçu des tribunaux, mais un papier, qui devait être de la plus grande importance pour le jeune avocat.