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ches s’agitaient comme des bras et des jambes, du milieu desquels grimaçait un visage hideux, et pendant ce temps un bruit confus se faisait entendre dans les armoires, et un énorme oiseau volait dans la chambre en agitant ses ailes dorées. La nuit était venue, et Wolfframb se sentit saisi d’une horreur profonde. Le maître s’aperçut de son trouble, et tira d’une boîte une pierre qui répandit autour de lui une clarté égale à celle des rayons du soleil. Tout devint calme, et Wolfframb n’entendit plus rien. Deux valets vêtus d’étoffes de soie bariolée, comme celui qui avait ouvert la porte, entrèrent en portant un costume magnifique, dont ils couvrirent maître Klingsohr.

Puis maître Rlingsohr et Wolfframb de Eschinbach se rendirent ensemble à la taverne de la Cave-du-Conseil…