Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/91

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

reproches. Il posa sa main sur sa poitrine et dit : — Aussi vrai que Dieu me soit en aide, l’esprit du mensonge est puissant en vous, maître Rlingsohr ! Comment, j’aurais trompé mon digne maître Friedbrand ! Sachez, maître Klingsohr, que je n’ai gardé ces écrits qu’autant que mon maître l’a permis, et que je les ai lus et tous rendus. Ne vous êtes-vous jamais aidé des préceptes des autres maîtres ?

— Quoiqu’il en soit, dit Klingsohr, sans répondre aux paroles de Wolfframb, où auriez-vous acquis votre talent, vous qui osez vous comparer à moi ? Savez-vous point que j’ai fait laborieusement mes études à Rome, à Paris et à Cracovie, que j’ai parcouru tous les pays d’Orient, recherché les secrets des Arabes, gagné des prix dans toutes les écoles de chant et que j’ai été nommé maître des sept sciences