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et tant ses grands yeux lançaient des regards étincelans. Une barbe noire et frisée couvrait ses joues et son menton, et une barette bizarre ou un turban, car on ne pouvait distinguer cette coiffure, recouvrait sa tête. Le maître tenait ses bras croisés sur sa poitrine, et prononçait d’une voix sonore, tout en se promenant, des paroles que Wolfframb ne comprit pas. En regardant autour de lui dans la chambre qui était remplie de livres et d’instrumens de toute espèce, Wolfframb aperçut dans un coin un petit homme âgé, pâle, à peine haut de trois pieds, qui était assis devant un pupitre sur une chaise élevée, et qui écrivait soigneusement avec une plume d’argent, sur une grande feuille de parchemin, ce que lui dictait maître Klingsohr. Après quelques momens, les regards sévères du maître tombèrent enfin sur Wolf-