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et Jean Bitterolff, montrèrent le faux éclat des poésies de Ofterdingen et la maigreur de ses pensées, qui se cachait sous ce fluant langage. Mais Walther de la Vogelweid et Reinhard de Zweckhstein allèrent plus loin, ils prétendirent que la méchante conduite de Henri demandait une vengeance plus sévère, et ils voulurent se la faire l’épée à la main.

Ainsi, Henri de Ofterdingen vit à la fois son talent foulé aux pieds et ses jours mis en danger. Plein de rage et de désespoir, il alla supplier le landgrave de protéger sa vie, et le pria de faire juger la question du chant par le plus célèbre maître de l’époque, par maître Klingsohr.

— Les choses sont venues au point qu’il ne s’agit plus guère de chant entre les maîtres et vous, dit le landgrave. Dans vos vers insensés, vous m’avez