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pas à parler du clinquant et de la viduité de cette poésie. La comtesse Mathllde resta seule partisan dévoué du poète qui avait chanté sa beauté et sa grâce, d’une façon que tous les maîtres (à l’exception de Wolfframb de Eschinbach, qui ne se permettait aucun jugement), traitaient d’hérétique et de barbare. En peu de temps, les manières de la comtesse Mathilde changèrent entièrement. Elle ne traitait plus les autres maîtres qu’avec mépris, et elle retira même ses bonnes grâces au pauvre Wolfframb de Eschinbach. Les choses en vinrent au point que Henri fut appelé pour enseigner à la belle comtesse l’art du chant, et qu’elle commença à faire des chants dans le goût de celui de Ofterdingen. Depuis ce temps, elle sembla perdre chaque jour de sa grâce et de son charme. Négligeant tout ce qui contri-