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gination ne marche qu’au bruit des grelots !

— Oui, reprit Lothaire, telle était mon idée, et le premier pas, que je fis pour l’accomplir, fut d’aller fouiller dans les vieilles chroniques que Cyprien regardait comme des trésors de diableries. Mais j’avoue que j’éprouvai une tout autre sensation que celle que j’attendais.

— Oh ! c’est ce dont je puis témoigner, s’écria Théodore ; apprends, mon cher Ottmar, comment j’eus un échantillon des travaux du brave Lothaire. Il venait de me quitter, je commençais à recouvrer quelques forces et à marcher dans la chambre. Je m’approchai de son pupitre, et j’y trouvai le livre remarquable : Hafflitii Microchronicon Berolinense, ouvert à ce passage : Dans cette année le diable se promena publiquement dans les rues de Berlin,