Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/218

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vous savez que je ne me suis jamais beaucoup occupé de toutes ces diableries, sans lesquelles, depuis quelque temps, un romancier ne peut pas se présenter dans le monde. Mais un jour j’eus une grande querelle avec Cyprien qui avait, selon moi, beaucoup trop affaire avec le diable et sa famille, et je lui déclarai que je regardais son histoire des Maîtres-Chanteurs, qu’il nous lut alors, comme une œuvre manquée. Il s’échauffa alors singulièrement, et me raconta tant de choses des vieilles chroniques que la tête m’en tourna. Théodore étant malade, je ne sais comment les histoires de Cyprien me revinrent à l’esprit, et je résolus de connaître aussi les histoires lugubres du temps passé et de les mettre en œuvre.

— Toi, s’écria Ottmar en riant, toi, tu veux être lugubre ! Toi, dont l’ima-