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de Thuringe. Auprès de lui chevauchait l’astre de sa cour, la noble comtesse Mathilde, la belle et jeune veuve du vieux comte Cuno de Falkenstein. Les sept personnages qui venaient derrière lui en chantant, en jouant du luth et de la harpe, sont les grands-maîtres du chant que le noble landgrave, dans son amour pour ce bel art, a rassemblés à sa cour. En ce moment, la chasse s’ouvre joyeusement, mais bientôt les maîtres se réuniront sur une belle prairie au milieu du bois, et commenceront un concours de chant. Acheminons-nous de ce côté, afin de nous y trouver quand la chasse sera finie.

Ils marchèrent, tandis que le bois et les cavernes voisines retentissaient du son des cors, des aboiemens des chiens, et des cris des chasseurs. Ce que le professeur Wagenseil avait an-