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CONTES NOCTURNES.

ainsi nous pressentons au battement des ailes, au souffle de l’ange inconnu et invisible qui plane sur nos têtes, que ce pèlerinage nous conduit à la source de lumières où nos yeux s’ouvriront !

Je ne pus me contenir plus longtemps.

— Vous reconnaissez donc, dis-je au médecin, vous reconnaissez donc l’influence d’un principe intellectuel, étranger à nous, auquel nous sommes forcés d’obéir.

— Je ne reconnais pas seulement cet effet comme possible, me répondit-il, mais j’en reconnais beaucoup d’autres encore, qui résultent de l’état magnétique.

— Alors, repris-je, il serait possible aux esprits infernaux d’agir sur nous d’une manière funeste.

— Tour de passe-passe d’esprits dé-