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que j’étais resté dans le vestibule, j’avais remarqué qu’il était tendu de vieilles tapisseries, et meublé comme une salle, de grands fauteuils couverts de damas rouge.

C’est alors que la maison mystérieuse se remplit pour moi d’aventures. Or, figurez-vous qu’à force de passer et de repasser, je vois un jour briller quelque chose à la dernière fenêtre de l’étage supérieur, le diamant scintillait à mes yeux. Ô ciel ! la figure de ma vision me regarde douloureusement appuyée sur son bras. S’il était possible de rester quelques momens immobile au milieu de cette foule qui passe et qui repasse ! J’aperçois un banc placé vis-à-vis de la maison, mais de telle sorte qu’en s’y asseyant, il faut tourner le dos à l’édifice. Je m’appuie sur le dossier, et je puis continuer mes observations à mon aise.