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macaron dans l’attitude d’un écureuil.

— Bonne nuit, mon voisin, dit l’intendant en tendant la main au confiseur, et en lui serrant la sienne si fortement qu’il en poussa un cri de douleur. — Le pauvre vieillard affaibli vous souhaite une bonne nuit, mon cher voisin. — Et il sortit avec son chien qui le suivit, la bouche pleine de macarons.

— Voyez-vous, dit le confiseur, voilà comme il vient ici de temps en temps ce vieux diable, mais je ne puis rien tirer de lui, si ce n’est qu’il était autrefois valet-de-chambre du comte de Z***, qu’il a soin de la maison où il est, et qu’il attend chaque jour la famille du comte (il l’attend depuis je ne sais combien d’années). Mon père lui parla une fois du bruit qui se fait dans la nuit, mais il lui répondit fort tranquillement : — Oui, oui, on dit qu’il