Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/129

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

blement. — Tu as reconnu Klingsohr pour le premier des maîtres. Il l’est en effet ; mais malheur à celui qui ne se contente pas de ses propres forces, et qui a recours aux puissances infernales pour soutenir son talent ! J’ai renoncé à ce maître, et je vis dans la solitude. — Mathilde ! — Non, ce n’était pas elle, c’était une apparition qui m’avait abusé. Oublie ce que j’ai fait dans mon délire. Salue les maîtres, et dis-leur combien je suis changé ! Adieu. Peut-être un jour entendras-tu parler de moi. »


Quelque temps après, on apprit que Henri de Ofterdingen vivait à la cour d’Autriche, auprès du duc Léopold VII, pour lequel il composait de belles chansons, et qu’il avait renoncé au faux éclat qui l’avait séduit.

C’est ainsi que Wolfframb de Es-