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tu de plus qu’un grossier clerc ; cède donc la place à maître Klingsohr !

Ainsi le malin avait écrit sur la porte, en disparaissant, les paroles qu’il avait prononcées, comme un défi pour l’avenir.

— Je n’aurai pas un moment de repos dans ma propre maison, dit Gottschalk, tant que ces paroles, insultantes pour mon digne sire Wolfframb de Eschinbach, luiront sur cette muraille !

Il courut droit chez un maçon, et le fit venir pour effacer l’inscription, mais tous ses efforts furent inutiles. On étendit sur le mur une couche de chaux d’un doigt d’épaisseur, mais l’inscription paraissait toujours, et même après qu’on eut enlevé le mortier, les lettres de feu reparurent sur les briques rouges. Gottschalk se plaignait fort, et pria messire Wolfframb de faire une bonne chanson pour forcer Nasias à