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sier clerc ; cède donc la place à maître Klingsohr ? — À ces mots, il partit comme un coup de vent, et une étouffante vapeur de soufre se répandit dans la chambre.

Wolfframb ouvrit la fenêtre. La brise matinale pénétra dans l’appartement et effaça les traces du démon. Jonas se réveilla du profond sommeil dans lequel il était tombé, il ne fut pas médiocrement étonné en apprenant ce qui s’était passé. Il appela son maître, et Wolfframb lui raconta les évènemens de la nuit. Gottschalk honorait déjà le noble Wolfframb, cette fois il le regarda comme un saint qui venait de vaincre les puissances de l’enfer. Mais lorsque Gottschalk leva les yeux par hasard dans la chambre, sa surprise fut grande, car il aperçut ces mots inscrits au-dessus de la porte en lettres de feu : Schnib, Schnab, qu’es-