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« Je m’embarquai sur la mer avec celle que j’aime ; l’orage nous surprit, et celle que j’aime se balançait avec effroi. Non ! jamais plus je ne m’embarquerai sur la mer avec celle que j’aime. »

La chansonnette de la baronne ne disait rien de plus que : « Quand j’étais jeune, je dansai à la noce avec mon trésor, » et une fleur tomba de ses cheveux. Je la relevai et la lui rendis en disant : « Eh bien, mon trésor, quand reviendrons-nous à la noce ? » Lorsque j’accompagnai, par des harpéges, la seconde strophe de cette chanson, et que dans mon ravissement j’en devinai la mélodie sur les lèvres de Séraphine, je passai à ses yeux et à ceux d’Adélaïde pour un grand maître, et elles m’accablèrent d’éloges.

L’éclat des lumières de la salle du bal