Page:Hoffman - Phèdre, tragédie-lyrique en 3 actes, 1786.djvu/50

Cette page n’a pas encore été corrigée

ACTE III

Le théâtre représente, à gauche, la colonnade extérieure du palais ; à droite, on voit un jardin orné de statues. Au fond, des portiques laissent apercevoir la mer, dans l'intervalle des colonnes ; et derrière le portique, à droite, s'élève un ancien temple de Neptune, bâti sur les rochers qui bordent le rivage.


SCÈNE PREMIÈRE.

THESEE, OENONE
THESEE

Ô jour affreux ! Ô destin déplorable !

Quelle horreur a souillé ces lieux !

Tout retrace à mes yeux un crime détestable ; [565]

Dieu ! Pouvais-je prévoir qu'un fils si vertueux,

Pourrait former un jour un dessein si coupable.

OENONE., à part.

Grands Dieux ! Sauvez la Reine.

THESEE