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Gedichte (Poésies) ; Kœnlgsberg, 1789, in-S» ;

— Die Sœhne des Thaïs ( les Fils de la Vallée), en deux parties : Die Templer auf Cypern (les Templiers en Chypre), Berlin, 1803, in-8" ; et die Kreuzbrûdei- (les Frères de la Croix), ibid., 1823,in-8. Cette vaste composition dramatique en vers se distingue par la hardiesse des pensées, la peinture vigoureuse des caractères et la pureté du style. Selon ses propres paroles, Werner s’y proposa de ranimer le zèle des francs-maçons et de lui imprimer une direction religieuse ; — Das Kreuz. an der Osîsee (la Croix sur les bords de la Baltique) ; Berlin, 1806, in-S" ; 3« édit., ibid., 1823, in-S" ;

— Martin Luther ; ibid., 1807, in-8o ; drame imité par Léon Halevy, Paris, 1866, in-18 ; — Attila, tragédie ; ibid., 1808, in-8o ;— Wanda, tragédie ; ïubingue, }810, in-8o ; — Klagen um Louise von Preiissen (Complainte de Louise de Prusse) ; Rome, 1810, in-S" ; — Kunigunde die Heilige < Sainte Cunégonde, tragédie) ; Leipzig, 1815, in^«° ; — Der vier und zwanzigste Februar ( le Vingt-quatre février) ; ibid., 1810, 1819, in-S" ; ce drame, ainsi que celui de Luther, a été trad. dans les Che/s-d’œiivre des théâtres étrangers ; — Die Militer der Makkabâser (la Mère des Maccabées’, tragédie) ; Vienne, 1820, in-8" ; — Predigten (Sermons) ; ibid., 1836, in-S". Ses tragédies , sauf la dernière citée , se trouvent aussi dans son Theater ; Vienne, 1817- 18, 6 vol. in-S°. Ses Œuvres complètes oni été publiées à Gi’imma, 1839-41, 14 vol. in-8". lliogr. von Z. fp’erner ; Landshut, 1822, in-s». — Z. TP’erner’s letzte Lebenslage tind Testament ; Vienne, 1823, in-S".— Hitzig, Z. Tf^erner’s Lebensabriss ,- Berlin^ 18-23, ln-8».— Schlitz, Z. Jf^erner’s Biographie ; Grlmma, 1841, 2 vol. in-S°. — Brûhli Gesch. der kathoHschen I.iteratur Devtschlands ; Leipzig, 1854, in-8o. — Schmidt Gesch. der deutschen IJteratur ; Leipzig, 1839, 3 vol. In-S». — Gervinus, Gcsch. der deutschen Dichtimg, t. v. — Menzel, Deutsche Dichtimg, 1858-59, 3 vol. gr. In-S". — M"» de Staël, De l’Allemagne, t. II. WERNER DK HOMBOURG. Voy. HONBERG.

WERNICHE ( Chrétien ) , poète allemand, né vers 1670, en Prusse, mort entre 1710 et 1720, à Paris. Arrivé en 1685 à ’l'université de Kiel, il essaya ses forces dans la poésie en traduisant les épigrammes de Sannazar et d’autres. Après avoir achevé ses études, il connut une dame, du grand monde, qui aimait beaucoup la poésie et avait lu ses produits littéraires. Durant trois ans il dut souvent lui tenir compagnie à sa maison de campagne,où il put donner un librecoursà sa verve poétique. Les sujets de ses nombreuses compositions lui furent inspirés par cette dame, qu’il chanta sous le nom d’Amaryllis et dont le vrai nom reste inconnu. Après avoir visité la Hollande, la France et l’Angleterre, il revint à Hambourg pour y vivre’ en retraite ; mais le roi de Danemark ayant reconnu ses aptitudes diplomatiques le nomma son conseiller d’État et représentant à la cour de France. C’est dans ce poste que la mort vint le surprendre. On a de lui ; Ueberschriffen (Épigrammes) ; Amsterdam, 1697 ; Hambourg, 1701 ; — Hans Sachs, ein Heldengedicht ( Ilans Sachs, poème épique), traduit de l’anglais ; Altona, 1703, in-fol. ; 3" édit., Hambourg, 1"04, in-S". Ses épigrammes sont pleines d’esprit et de vigueur. Il y montre une grande connaissance du monde et de sévères principes de morale. Cependant on lui reproche la rudesse du langage , les tournures provinciales et le manque d’harmonie. Hans Sachs, écrit en vers alexandrins, occupe une place honorable parmi les productions satiriques de l’Allemagne. Les poésies de Wernicke tombèrent dans l’oubli, et le mérite de les avoir rappelées à la vie appartient à Bodmer, qui en donna une nouvelle édition sous le titre de : Poeiische Versuche von Werner (Essais poétiques de Werner) ; Zurich, 1749, in-8" ; ibid., 1763, in-8o. Ramier publia aussi ses épigrammes, en y ajoutant la vie du poète (Leipzig, 1780, in-s").

iîodmer, NachricMen vom Ursprung und tf’achsmulh der Kritik bei den Deutschen, — ICuttner, Charakteren deutscher Dichter. — JVekrolog der deutscher Dichter.

— Flœgel, Geschichte der Jcomischen Literalur. — Gervinus, Geschichte der deutschen Dichtung, t. III. WERNSDORF (GottUeb) , théologien allemand, né à Schœnewalde (Saxe), le 25 février 1668, mort à Wittemberg, le 1" juillet 1729. Il était d’une famille noble mais pauvre, originaire de Bohême, et fils d’un ministre protestant. Obligé dès le collège de pourvoir à sa subsistance, il parvint en donnant des leçons particulières à gagner à Wittemberg le grade de maître en philosophie. Après avoir été précepteur dans cette ville, il embrassa l’état ecclésiastique, et professa dans l’université d’abord la philosophie (1695), puis la théologie (1698). Il devint en 1719 surintendant général de l’Église luthérienne. Défenseur zélé de l’orthodoxie, il attaqua avec passion ceux qui voulaient amener la fusion des diverses sectes protestantes, entre autres dans son Entdeckung der Arcani régit ; Wittemberg, 1703, in-4". On a de lui un grand nombre de dissertations recueillies pour la plupart à Wittemberg (G. Wernsdorfii disputationes) ; 1736, 2 vol. in-40 ; les plus intéressantes sont : De indifferentismo, De termina vitx non fatali, contre les astrologues ; Augustanx confessionis historia ; Recentiores de Cœna controversise ; Summa sanse doctrmx de polygamia, etc. Sa ne, à la télé des Disputationes. — Coler, De IF ernsdorfli vita ; Wittemberg, 1719, ln-4, et Theologische Bibliothek, t. IV. — Ranft, Leben der churssechsischen Gottes gelehrten, t. II. — Hirschinj,’, Handbuch.

— Woken, ^nalogia vitx et fatorum M. Lutheri et G. JFcrnsdorni ; Wittemberg, 1729, In-fol. — Berger, Augustunx confessionis theotogus in G. TFernsdorfto spectatus ; Wittemberg, 1730, In-i».


WERNSDORF (Gottlieb), philologue, fils du précédent, né à Wittemberg, en 1710, mort à Dantzig, le 24 janvier 1774. Reçu docteur en philosophie, il enseigna la littérature sacrée et ensuite l’éloquence et l’histoire au gymnase de Dantzig, dont il devint plus tard directeur. On a de lui : De constitutionum apostolicarum origine ; Wittemberg, 1739, in-4o ; — De Sil-