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la pompe foulante et aspirante ; Baireuth, 1797, in-4o ; 2e édit., Hof, 1820 ; — Conseils concernant le perfectionnement des machines hydrauliques employées dans les mines ; Baireuth, 1800, in-4o ; 2e édit., Hof, 1820 ; — Nouveau système de locomotion ; Munich, 1817 ; — Huskisson et les chemins de fer ; Munich, 1830.

Conversations-Lexicon.


BAADER (Joseph-François de Paule), médecin allemand, né à Ratisbonne le 15 septembre 1733, mort en 1794. Il étudia successivement la théologie, la philosophie et la médecine. En 1759, il fut nommé physicien de la ville d’Amberg, et bientôt après attaché en qualité de médecin à la personne du duc Clément à Munich. En 1777, il obtint le titre de médecin de l’électeur Maximilien-Joseph III. On a de Baader : Dissertatio de Natura corporis humani viventis ; Ingolstadt, 1757, in-4o ; — Ankündigung eines balsamischen Seifen-syrups als eines balsamischen Seifen-syrups als eines beinahe specifischen Mittels in Schleim-und Obstructions Krankheiten (Annonce d’un sirop savonneux balsamique, comme remède spécifique dans les maladies d’obstruction, etc.) ; Augsbourg, 1783, in-8o ; trad. en français par l’auteur, Munich, 1784 ; — Purgirender Mandel-syrup fur Kinder (Sirop d’amandes purgatif pour les enfants) ; Munich, 1789,in-8° ; trad. en français par l’auteur, Munich, 1789, in-8o.

Biographie médicale.


* BAADER (Tobie), sculpteur bavarois, vivait dans la seconde moitié du dix-septième siècle. Il exécuta plusieurs œuvres pour les églises et les couvents de son pays. On remarque parmi ses sculptures : un Christ sur la croix avec la Mère de douleur ; — une Vierge avec l’enfant Jésus ; — une autre Vierge, destinée à l’église de l’hôpital de Munich, et qui mit le sceau à la réputation de cet artiste.

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon.


* BAAHDIN-MEHEMET-GEBET-AMEH, docteur persan, vivait probablement dans la seconde moitié du dix-septième siècle ; il laissa la Somme d’Abbas, abrégé de droit civil et ecclésiastique, entrepris par ordre d’Abbas le Grand. Baahdin ne composa que les cinq premiers livres ; le reste fut écrit par son disciple, sur le plan, la division et les arguments du maître.

Moréri, le Grand Dictionnaire historique. — Richard et Girard, Bibliothèque sacrée.


* BAAK-HATTIGH (Jean), peintre flamand, vivait vers la seconde moitié du dix-septième siècle. Il peignit des paysages dans le genre de Pœlenburg ; ses tableaux se rencontrent peu dans les musées. On voit à Saint-Hiobs-Gasthuis une œuvre de ce peintre datée de 1642, et qui mérite d’être remarquée. On en voit une autre dans la galerie d’un amateur de Rotterdam, M. Jacques Meyer.

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon.


** BAAKE (Ferdinand), pianiste et compositeur allemand, né le 15 avril 1800 à Hende-

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deleer, près de Halberstadt. Il eut pour maîtres de piano et de composition Hummel et Fr. Schneider. Il remplit d’abord les fonctions d’organiste et de directeur du chœur à l’église principale de Halberstadt, et se fixa plus tard à Wolfenbüttel. On a de lui des chansons, rondeaux, sonates et walses, dont le catalogue se trouve dans Fétis.

Fétis, Biographie universelle des Musiciens.


* BAAL, roi de Tyr, mort l’an 592 avant J.-C. Il succéda à Ithobal, et fut détrôné par Nabuchodonosor. Après lui, les Tyriens furent gouvernés pendant quelques années par des juges dépendant des Assyriens.

Josèphe, Contra Appion., liv. III. — Moréri, Dictionnaire historique.


BAALE (Henry VAN), poète dramatique hollandais, mort en 1822. Il laissa deux poèmes, intitulés De Saracenen et Alexander.

Rose, New Biographical Dictionary.


* BAALEN (Pierre de), médecin hollandais, connu seulement par l’ouvrage suivant : De Cortice peruviano, ejusque in febribus intermittentibus Usu ; Leyde, 1735, in-4o.

Biographie médicale.


BAAN (Jacques de), peintre hollandais, fils de Jean Baan, né à la Haye en 1073, mort à Vienne en 1700. A dix-huit ans il peignait des portraits qui égalaient ceux de son père. Il suivit ensuite le roi Guillaume III en Angleterre, où il continua de peindre dans le même genre. Le portrait du duc de Glocester fut surtout remarqué. Plus tard Baan alla à Florence, où le grand-duc l’accueillit avec bienveillance, puis à Rome, où il s’appliqua à reproduire les œuvres des maîtres.

Bryan, Dictionnaire. — Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon.


BAAN (Jean DE), peintre hollandais, né à Harlem le 20 février 1633, mort à la Haye en 1702. Il peignit le portrait, et s’acquit dans ce genre une grande réputation. Il eut d’abord pour maître son oncle Pirmans, peintre peu renommé, puis Jean Backer, et s’attacha surtout à imiter Van Dyck, ayant fort peu de goût pour la manière de Rembrandt. En 1660, Baan vint à la Haye, où il fit les portraits des princes de Tarente, du comte de Horn et d’autres personnages considérables. Il se rendit ensuite en Angleterre où l’appelait le roi Charles II, qu’il peignit, ainsi que la reine Catherine de Portugal. L’envie qu’il avait déjà rencontrée sur son chemin, en Hollande, l’attendait aussi en Angleterre. Il revint alors dans son pays natal, où il peignit les de Witt (Corneille et Jean), qui laissèrent une si grande trace dans l’histoire des Pays-Bas. Leurs portraits donnèrent lieu à un de ces incidents qui caractérisent la populace de tous les temps. Après avoir massacré les deux frères de Witt, les meurtriers exigèrent de Baan les tableaux qui représentaient leurs victimes. On fouilla sa maison ; mais il avait su mettre son œuvre en sûreté. La populace furieuse courut alors