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?blieux. — De Roquefort, Poésies de Marie de France. — Robert. Fables inédites des douzième, treizième et quatorzième siècles. - L’Histoire Littéraire de la France , t. XIX, etc.

MARIE ( Pierre ), auteur ascétique français , jen 1589, à Rouen, mort en 1645, à Bourges. jmis en 1616 dans la Compagnie de Jésus, il jssa toute sa vie dans le ministère de la chaire. 1 a de lui deux ouvrages, qui ont passé par un 111(1 nombre d’éditions ; La sainte Solihide, les entretiens solitaires de Vâme;Doa, 30 , in-16; 5rae édit. , Paris, 1675; traduit en 57 en flamand ; — La Science du Crucifix, forme de méditations ; Paris, 1642, in- 12; dernière édit. est de Lyon, 1828. Le P. Grou 1 donné une suite, en 1789. K.

le Eacker frères, Bibiioth. des Écrivains de la Comp. I Jésus.

MAtilE’-MÂDËLEINE DE LA TRINITÉ [Madene Martin, en religion), fondatrice d’un ordre igieux, née le 3 juin 1616, à Aix en Provence, irte le 20 février 1678, à Avignon. Fille d’un dat, elle prit à quinze ans la résolution de ne jais s’engager dans le mariage, et se mit sous la ection d’un capucin, le P. Yvan, qui composa ir elle un livre intitulé Conduite à la ferfecn chrétienne. Avec le concours de ce moine, î fonda en 1632 l’ordre de la Miséricorde, tiné à recevoir sans dot les filles de qualité, nstitut naissant, dont la première maison s’éa en 1637 à Aix, eut des commencements iciles : entravé par le mauvais vouloir de chevêque d’Aix, il fut approuvé par celui ( kvignon et soutenu par les jésuites. Marie-Ma- ( eine. assurée de la protection de la reine Anne uutriche, vint à la cour, et se mêla, dit-on, ’ prédire certains événements, tels que la paix ^ F j rénées. Elle allait partir pour Rome lors-’elle mourut, d’hydropisie. L’ordre des reliiises de Notre-Dame de la Miséricorde, ap- 311 vé en 1642 par le pape Urbain VIII, suiit la règle de Saint-Augustin et devint llorisit en peu d’années. K.

lllles Gondon, F’ie du P. Yvan. — Le V. Groset, P’ie la mère Marie-Madeleine de la Trinité ; Lyon, 1696, 8". — Le P. Alex. Piny, P^ie de la raêine; Lyon, 1680, 8°.

MARIE (Joseph-François) , ecclésiastique . savant français , né le 25 novembre 1738, à jiodez, mort le 24 ou le 25 février 1801, à Mej 3l (Prusse). Après avoir embrassé à Paris tat ecclésiastique, il fut reçu dans la maison société de Sorbonne, et occupa la chaire de ilosophie au collège du Plessis. En 1762 il iccéda à l’astronome La Caille dans ses douas fonctions de censeur royal et de professeur 5 mathématiques au collège Mazarin. Il devint 1782, avec l’abbé Guénée, son ami, sousprépteur des fils du comte d’Artois, et obtint, en 83, l’abbaye de Saint-Amand de Boisse, au acèse d’Angoulême Son emploi et ses liaisons yant placé dans le parti contraire à la révotion, il quitta la France, et suivit le comte de lovence dans ses différents voyages ; il vécut KCtJV. BIOGR. GÉNÉR. — T. XXXIII. MARIE 73S

dans l’intimité delà famille royale à Mittau, et devait la rejoindre à Varsovie , où elle s’était rendue, lorsqu’il fut trouvé mort dans son lit, un couteau enfoncé dans le cœur. Cet événement eut beaucoup d’éclat ; on l’attribua en général un subit accès de démence , qui aurait saisi l’abbé , dont un frère, atteint de folie, s’était tué de la même manière avant la révolution. Il a beaucoup aidé Godescard dans Jes Vies des Pères, des Martyrs et des principaux Saints, trad. d’Alban Butler; Paris, 1764 et ann. suiv., 12 vol. in-8°; et on lui doit la réimpression de trois ouvrages de La Caille : Tables de Logarithmes; Paris, 1768, 1781, 1791, 1799, in- 1 2 , avec des explications ; — Leçons élémentaires de Mathématiçues ; Paris, 1770, 1778, in-S"; et Traité de Mécanique; Paris, 1774, in-4% fig., avecdes additions nombreuses. Il s’était occupé d’une traduction des Lettres d’Euler à une princesse d’Allemagne; mais il renonça à la terminer quand il vit paraître celle de Condorcet. On trouve plusieurs lettres de l’abbé Marie dans les Mémoires que Chateaubriand a publiés sur le duc de Berry. P. L. Lalande ,

Desessarts, Siècles Littér., VII ( suppl. ). Bibl. Astron.

  • MARIE {Alexandre-Thomas), avocat et

homme politique français, né à Auxerre (Yonne), le 15 lévrier 1795. Ses études achevées au collège de sa ville natale, il vint faire son droit à Paris, où il obtint la licence, en 1819. Bientôt il prêta son appui à des accusés de la cour d’assises. S’étant présenté au concours pour une chaire de suppléant vacante à l’école de droit, il échoua, peut-être à cause de ses opinions; mais il obtint du moins un diplôme de docteur. Partagé d’abord entre les luttes du barreau et les travaux de cabinet, il rédigea des mémoires et consultations remarquables, en même temps qu’il écrivait pour Le Courrier des Tribunaux des articles sur la philosophie du droit. Placé aux premiers rangs du barreau après la révolution de Juillet, il rédigea deux consultations remarquables, l’une relative au serment que l’on voulait exiger des décorés de Juillet, l’autre concernant la révision du jugement du maréchal Ney. Il défendit, devant la cour d’assises , Pénard , accusé compris dans la conspiiation dite du pont des Arts; puis Hercule des Roches , qui avait écrit dans La Tribune que le gouvernement de Louis-Philippe n’était qu’un fait. A la suite des événements de juin 1832, il signa la consultation du barreau de Paris contre l’illégalité de l’état de siège, et fit acquitter, par le conseil de guerre , Pépin , accusé, étant capitaine de la garde nationale, d’avoir fait tirer sur cette troupe. Un arrêt de la cour de cassation ayant renvoyé les accusés de juin devant la cour d’assises. M’ Marie y défendit Jeanne, qui avouait s’être battu à la barricade du cloître Saint-Méry, et fut assez heureux pour le faire acquitter. L’année suivante ij