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anciennes traductions françaises de Leblanc, de Duneau, de Legras sont oubliées ; celle de Gin, 1785, et de Coupé n’ont aucun mérite. Une autre version, bien meilleure, fait partie des Petits Poèmes grecs publiés par M. Falconet dans le Panthéon littéraire, 1839, in-8o. En 1844, iM. J. Chenu a publié à Paris un élégant petit volume tiré à bien peu d’exemplaires et offrant Les Œuvres et les Jours. L’Italie a les traductions de Pagnlni, de Souve, d’Arrivabene ; l’Allemagne possède celle de Schütze, de Voss, de Naumann. La version anglaise de Th. Cooke, en vers, parut en 1728 ; elle est estimée et a reparu plusieurs fois. On estime également de la traduction d’Elton, 1810, in-8o. G. B.

Proclus, Fevoç’HfftoSou, dans l’édit. d’Hésiode de Götling. —’Aywv’OjJiiQpOuxal’HctioSou, dans les Vitarum Scriptores graeci de Westermann. — Suidas, au mot’HdtoSoç. — Aulu-Œlle, 111, U ; XVir, SI. — Tzetzès, Chil., XII, 163, 198 ; XIll, 650. — Velleius Paterculus, I, 7. — Pausanias, IX, 30, 31, 38 ; X, 7. — Plutarque, Conviv. septem sap., 19 ; ApopM. Lacon., I. — Lucien, Dialog. de Hesiod., I, 8. — Twesten, Commentât, critica de Hesiodi carminé quod inscrib. Opéra et Dies ; Kiel, 1813, in-8o. — F.-L. Hug, Hesiodi’Epya (AÉYaXa ; Fribourg, 183S. — Ranke, De Hesiodi Oper. et Diebus ; 1833, in-4o. — Lehrs, Quiast. Epie, p. IBO, etc. — G. Hermann, dans les Jarbiicher fur Philol.. vol. XXI, 8, p. 117. — Creuzer et Hermann, Briefe ûber Homer und Hesiod ;  ; Heldelbcrg, 1817, — in-S « . — F.-K.-L. Sickler, Cadmus Erhlärung der Théogonie des Hesiod ; Hildburghansen, 18)8, in-4o. — Guigniaut, Paris, 1835, in-8o. — J.-r.. MiJtzell, De Emendotlone Theogonise Hesiodi ; Leipzig, 1833, in-S ». — Sœtbeer, Fersuch die Urform der Hesiod. Théogonie nachzuweisen ; Berlin, 1837, In-S ». — O.-F Grnppe, Ueber die Theeg. des Hesiod, , lihr yerderbniss und ihre ursprûngliche Bcschaffenheit ; Berlin, 1841, in-S ». — Th. Kock, De pristina Théogoniœ Hesiodex Forma ; 184Î, in —8°.— Heyne, De Theogonia ab Hesiodo condita ; Gœttlngue, 1779. — Lehimann, De Hesiodi Carminibus perditis, dans l’édit. de GOtiling. — Hermann, De Hesiodi Theogoniœ Forma antiquissima ; Leipzig, 1844 ; Opuscula, t. VI. — C. Heyler, Ueber Hesiods Schild des Herculet ; Worms, 1787, ln-8°. — F. SchliclitegroU. Ueber den Schild des Héraclès nach Hesiod ; Gotha, 1788, in-8o. — Marckscheffel, De Catalogo et Eoeis, carminibus Hesiodeis ; Breslau, 1833, in-8o ; Hesiodi. Eumeli, Cina&ethonis Fragm., coll., emend., disser. ; Leipzig, 1840, in-8o. — Thiersch, Ueber die Geschichte des Hesiodus, dans les Acta Philol. Monac, t. III, fasc. III, p. 389. — Life and Writings of Hesiod, dans le Quarterly Review, n° XCIII (1832). — Göttling, article Hesiodus, dans l’Encyklopaedie de Ersch et Gruber.

HESIUS. Voy. Hese (de).

HESMIVY D’AURIBEAU (Pierre b’), littérateur français, né à Digne (Provence), en 1756, mort vers 1830. Il fit ses études à Marseille, et entra dans la congrégation de l’Oratoire en 1772. Professeur d’éloquence au Mans, en 1780, il fut nommé par le roi, en 1782, chanoine et archidiacre de l’église de Digne ; il fut ensuite officiai et vicaire général de ce diocèse. Forcé de quitter la France en 1792, il se réfugia à Rome, où il fut accueilli avec bienveillance par M™^ Adélaïde, tante du roi. Après l’entrée des Français dans Rome, en 1798, il suivit Pie VI jusqu’à Vienne. Secrétaire du cardinal Carafa à Venise en 1800, il revint à Rome avec ce cardinal pour l’élection du pape Pie VII. En 1805, îJie Vil le nomma chanoine de la première


diaconie cardinalice à la basilique de Sainte-Marie in via Lata. Membre de plusieurs sociétés savantes, d’Hesmivy enseigna la littérature française à la faculté des lettres dans l’université de Pise, de 1812 à 1814. Après la restauration il vint se fixer à Paris. Ses principaux ouvrages sont : Lettre sur la détention de monseigneur Ruffo de Bonneval, évoque de Senez ; Paris, 1790, in-12 ; — Mémoires sur la persécution française, recueillis par ordre de Pie VI ; Rome, 1795, 2 vol. in-S » ; — Bienfait de Pie VI et de ses États envers les Français émigrés ; Rome, 1796, in-8o ; — Paris, rends tes comptes ! Yenhe, 1799, in-8 « ; — Témoignages authentiques contre le serment de haine à la royauté ; Venise, 1799, in-8o ; — Hommage académique aux cardinaux Thomasi, Gerdil et Borgia ; Rome, 1805, in-8’* ; — Éloge académique de Marie Pezzelli, en vers français ; 1805, in-12 ; — Épître en vers français à Viviani, secrétaire d’Alfieri, sur sa traduction des Psaumes en vers italiens ; Rome, 1805, in-8 ; — Discours académiques sur les avantages de la langue française, avec des notes historiques et littéraires ; Pise, 1812, in-4’* ; — Extrait de quelques écrits de fauteur des Mémoires pour servir à V histoire de la persécution, avec des additions considérables ; Pise, 1814, 2 vol. in-8o ; — Essai d’inscription pour la statue d’Henri 7F ; Paris, 1818, in-8o ; — Sur la colonne de la place Vendôme ; Paris, 1820, in-8o ; — Inscription pour deux viédailles gravées par Cahier, en l’honneur de la naissance dît duc de Bordeaux ; 1820 ; — Discours académiques et mélanges historiques sur Massillon, suivis d’un choix de réflexions des plus habiles écrivains sur l’éloquence saci’ée, pour ceux qui se destinent à l’éloquence sacrée ; 3^ édition, Besançon, 1823, in-8 » : les Mélanges historiques sur Massillon avaient d’abord paru dans une édition des Œuvres de ce prédicateur ; — Lettre sur les Conclaves ; Paris, 1823, in-8 ; — Inscriptions pour le magnifique reliquairede la sainte Ampoule, suivies de celles pour le sacre et le couronnement de Charles X ; Paris, 1825, in-4o ; — Lettre à M. le comte *** sur les épitaphes des cardinaux de Bausset et de La Luzerne ( érigées dans l’église ci-devant des Carmes) ; suivie d’une notice sur la Sorbonne et sur le cardinal de Richelieu ; Paris, 1825, in-4o ; — Histoire calcographique des dix-sept années saintes du jubilé universel, dédiée à Benoit XIV, suivie du texte latin de la lettre encyclique dtc pape Léon XII, avec la traduction française ; Paris, 1826, in-12. Parmi les traductions de l’abbé Hesmivy on cite : Éloge funèbre de Louis XVI, prononcé en latin par Leardi, en présence de Pie r/ ; Romc, 1794, in-4 et in-8 ; —Discours aux Romains sur les prodiges par lesquels le Seignertr a manifesté sa toute-pïiis—