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AFFICHARD

été recueillies sous le titre de Théâtre de VAffichard, 1742,in-12, et 1768, in-12 . On a aussi do lui quelques romans : 1° le Songe, de Clydamis, 1732, in-12 ; — 1° Voyage interrompu, 1737, in-12 ; — 3" Caprices romanesques, 1745, in-12. On trouve la liste complète de ses ouvrages, aujourd’hui oubliés, dans le taxat’Siàn Dictionnaire des théâtres deParis, et dans le tome I de la France littéraire. Affichard ne parait pas avoir eu les suffrages de ses contemporains, à en juger par cette épigramme : Quand l’afficheur afficha l’Affichard, L’afficheur afficha le poète sans art. Guérard, Annales dramatiques, vol. I, p. llii .

France littéraire, vol. II, p. 65.

  • AFFiLiiARD {Michel l’ ), musicien français,

mort à Versailles en avril 1708. 11 était musicien ordinaire de la musique dii roi ; on a de lui un livre qui eut beaucoup de succès : Principes très-faciles pour bien apprendre la musique, cinquième édit. ; Paris, 1707, in-8o. E. D.

Catalogue Inédit de la Bibliothèque nationale. AFFLiTTO {MatteoouMatthiewù’), jurisconsulte italien, né à Naples vers 1448, mort en 1524. Il s’appliqua dès sa jeunesse à l’étude des lois, et devint successivement professeur de droit civil à l’imiversité de Naples, et président de la chambre royale. Il publia un grand nombre d’ouvrages de jurisprudence, parmi lesquels on remarque : de Usurpatïone legum Principis ; Bâle, 1550 ; — Singularis lectura de omnibus sacris constitutionibus regnorum utriusque Sicilice ; Milan, 1523 ; — Commentaria super tribus 11bris feudorum ; Venise, 1534, in-foL, réimprimé à Lyon en 1548 et 1560 , et à Francfort en 1598 et 1629.

Lorenzo Giusliniani , Memorie istoriche.

Mazzu-

clielli , Scrittori d’Italia.

Gaido Panziroli, De claris

legum interpretibus.

"AFFLîTTO (Thomas ), jurisconsulte napolitain, né à Santa-Agata en 1570 , mort en 1645. n entra dans l’ordre des Théatins à Florence, et enseigna pendant quelque temps la pliilosophie à Rome. On a de lui un ouvrage posthume, intitulé De justifia et jure-commentarium ; Naples, 1659, in-8o.

Mazzuclielli, Scrittori d’Italia. AFFLITTO ( Jean-Marie ) , dominicain , né vers la fin du seizième siècle, mort à Naples en 1673. n se livra à l’étude des mathématiques, et particulièrement à l’art des fortifications. H fut appelé en Espagne par don Juan d’Autriche , et y pubha un Traité des fortifications , 2 vol. in-4o, en outre de quelques écrits théologiques et philosophi{{ues.

Bibliotheca ordinis Prxdicatorum. AFFLITTO (Gaétan-André d’) , avocatgénéral à Naples, a publié des controverses et des décisions de droit ; Naples, 1655. Gesner, in Bibliothec.

AFFLITTO ( le P. Eustache d’ ), dominicain, né vers le commencement du dix-huitième siècle, mort en 1790 à Naples. En 1782, il publia le AFFRE

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commencement d’un grand ouvrage sur l’histoire littéraire de l’Italie méridionale, sous le titre : Memorie degli scrittori del regno di Napoli, 1 vol. in-4o ( contenant la lettre A ) ; le deuxième volume parut en 1792, et l’entreprise n’a pas eu de suite.

Tipaldo , Biografta derjli Italiani itlustri del secolo xrm.

AFFO ( Irénée), littérateur italien, né à Bussetto en 1742, mort vers 1805. Il fut nommé professeur de philosophie à Guastalia, et ensuite directeur de la bibliothèque de Parme. On a de lui : 1° Historia di Guastalia ; Guastalia, 4 vol. in-4o, qui commence au règne de Charlemagne ;

2° Historia di Parma ; Parme, 4 vol. in-4o. Pezzana, Memorie degli scrittori e litterati Parmigiani del padre Ireneo Jffo, continuante da Angelo Pezzana, vol. VI.

  • AFFRE ( Denis- Auguste ) (1), archevêque de

Paris, naquit à Saint-Rome de ïarn le 27 septembre 1793, de Jean-Louis Affre, magistrat, et de Marie-Christine Boyer, sœur de Denis Boyer, directeur du séminaire de Saint-Sulpice , et mourut martyr de son dévouement le 27 juin 1848. Samère, femme chrétienne et d’une grande piété, s’attacha à inspirer à son jeime fils la crainte de Dieu et l’horreur du mensonge. Ses leçons portèrent leurs fruits ; car c’est par là surtout que M. Affre s’est distingué pendant sa vie. Ayant exprimé dès l’âge de quatorze ans le désir d’embrasser l’état ecclésiastique , il fut conduit par son oncle au séminaire de Saint-Sulpice, où il ne tarda pas à se faire remarquer par ses talents et par son goût particulier pour les études d’érudition. Ce fut donc avec de brillants succès qu’il fit ses cours théologiques. Comme il les avait terminés avant d’avoir atteint l’âge prescrit pour le sacerdoce, il fut envoyé au séminaire de Nantes en qualité de professeur de philosophie. Il se livra avec d’autant plus d’ardeur à cet enseignement, que la philosophie avait beaucoup d’attraits pour lui. Ordonné prêtre le 16 mai 1818, il s’attacha à la congrégation de Saiut-Sulpice, où il fut chargé de l’enseignement du dogme. Mais vm travail excessif ayant altéré sa santé, il fut obligé d’interrompre son cours et de s’éloigner de Saint-Sulpice. Revenu à Paris au mois d’octobre 1820, mais trop faible pour se fivrer à un travail constant, il entra comme aumônier à l’hospice des Enfants-Trouvés. Cependant il sentit bientôt que cet emploi ne suffisait pas à l’activité de son caractère ; aussi espéra-t-il trouver un nouvel aliment pour son esprit en fondant, de concert avec M. de Laurcntie et quelques autres amis, un journal sous le titre de la, France chrétienne. Le diocèse de Luçon, sup-i ; primé par le concordat de 1801, ayant, en 1821, repris son ancien titre , M. de Soyer, qui venait d’en être nommé évêque,etquiavaitconnurabbé (i) L’auteur île cet article, uu des ecclésiastiques les plus é ;u(lils et les plus éclairés de notre époque, a »écu pendant près ue vingt ans dans la plus grande intimité avec cet illustre’ arclievêque. [Note du Vir, )

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