Page:Hoche, Le faiseur d'hommes et sa formule, Librairie Félux Juven, 1906.djvu/67

Cette page a été validée par deux contributeurs.

que pendant la courte période de la genèse sacrée, — une volonté humaine par conséquent — avait tiré ces cires du néant pour les projeter dans la vie normale où ils deviendraient ce qu’ils pourraient. Et sans doute était-ce à cette même volonté aussi qu’il fallait imputer la responsabilité de l’essai déplorablement raté des Immondes.

Sans nous arrêter à cette suprême hypothèse qui nous donnait le vertige, nous reprenions alors la série des équations posées, les traduisant successivement en fonction de l’X putatif.

Une volonté mystérieuse, un quelconque Démiurge humain avait réussi à fabriquer de toutes pièces deux catégories de phénomènes viables.

À ceux de la première catégorie il avait donné le nom de Purs parce qu’ils étaient asexués et par conséquent affranchis des basses servitudes de la chair.

Le nom adopté pour les Immondes se justifiait par des analogies contraires.

Les Purs avaient divinisé la barbe, parce que leur Démiurge était barbu.

Des raisons opposées, tirées de leur propre image, expliquaient leur absence de respect pour les effigies féminines.