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de semblables balivernes n'est-on pas fou ou bien n'a-t-on pas l'intention de faire devenir les .au- tres fous ? [Et, en particulier,] dans la question de la Transsubstantiation, quand après avoir pro- noncé les mots de Blancheur, de Rondeur, de Magni- tude, de Qualité (if>5) [, de GorruptibiMé], on dit que tout cela qui est incorporel [etc.] passe de l'Hostie dans le corps de notre Sauveur [béni] (1G6), ne consi- dère-t-on pas ces Eurs, ces Tndes, ces Tés comme autant d'esprits possédant son corps (167). Par Esprits ces gens-là veulent en effet toujours dire des choses qui étant incorporelles peuvent néanmoins se mouvoir d'un lieu à un autre (1C8). Cette soj"te d'Absur- dité (16g) peut donc à juste titre être comptée parmi les nombreuses sortes de Folies, et, tout le temps que, guidés par les claires Pensées de leurs désirs terres- tres, ces fous s'abstiennent de discuter et d'écrire ainsi, n'est que de Lucides Intervalles (170). Et en voilà beau- coup (171) de dit sur les Vertus et les Défauts Intel- lectuels.
Dei. Ces mots sont les suivants « Prima causa non influit neces- sario etiquid in semndam Virtule Subordinationis essentialis coij- sarum seeandarum, qao Main adjavet operari n.
(165) Le latin ajoute « etc. ».
(166) Le latin ajoute « Jésus-Christ ».
(167) En anglais « nesses, tades and ties syllabes terminales des mots. Le latin dit simplement « ne fait-on pas de ces acci- dents autant d'esprits ».
(168) Le latin dit, en continuant la phrase précédente « (car ces gens qui pensent que les esprits sont incorporels, prétendent cependant qu'ils peuvent se mouvoir d'un lieu à un autre) n. (169} Le latin dit ( Ce genre d'absurdité de langage ». (170) Le latin dit « et les moments où les pensées de ces fous se montrent nettement gouvernées par les désirs terrestres (a eupidilalibus mundanis) ne sont que de lucides intervalles ». (171) Le latin dit « sutfiàaimueul ».