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quelle en est la cause probable, ne peuvent pas facile- ment penser que cela est naturel si ce n'est pas natu- rel, ils doivent nécessairement penser (i/Ji) que c'est surnaturel et, alors que cela peut-il être sinon Dieu ou le Démon qui est (i 4a) en cet esprit humain ? Lors- que notre Sauveur (Marc, 3, ai) était entouré par la foule, ses proches (i43) se demandèrent s'il était fou et sortirent pour l'appréhender mais les Scribes dirent qu'il avait (144) Belzébub, et "que c'était par lui qu'il chassait les diables [comme si un fou plus grand en eût imposé à de moindres]. Et certains disaient (Jean, io. 20) Il est possédé d'un Démon et il est fou, tandis que d'autres qui le tenaient pour un prcphète disaient Ce ne sont pas là les paroles le quelqu'un qui serait possédé d'un Démon. De même, dans l'ancien Testament, celui qui vint oindre (i45) Jéhu, 2 Rois 9. 11, était un Pro- phète mais quelqu'un de la compagnie demanda à Jéhu (i46) Que xnent faire ce fou ? Ainsi donc, il est manifeste que quiconque se comportait d'une façon inso- lite (1^7) était considéré par les Juifs comme possédé, soit d'un bon, soit d'un mauvais esprit (i48) non pas cependant par les Sadducéens qui se trompaient telle-
(i4i) Le latin dit « ils pensent nécessairement ».
Ci 5â) Le latin ajoute « entré ».
(i43) « those 0/ the house » eu anglais « qui iu domo erant, ceux qui étaient dans la maison » «n latin.
fi44) Le latin ajoute « un démon, ».
(i46) Le latin dit celui (lui lut envoyé pour oindre le roi. o.
(146) Le latin dit « quelqu'un de ceux qui étaient avec Jéhu lui demanda n..
(i'l~) Le latin ajoute « et très différemment des autres ». (t48) Le latin emploie le présent dant cette phrase.