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assister. XI. Et à cause de l’éloquence. XII. Et à cause des factions. XIII. Et à cause de l’instabilité des lois. XIV. Et à cause que le secret y manque. XV. Que ces inconvénients se rencontrent en l’État populaire, à cause que les hommes se plaisent naturellement à faire gloire de leur esprit. XVI. Des incommodités qui se rencontrent dans le gouvernement d’un roi mineur. XVII. Que la puissance des généraux d’armée est une marque de l’excellence de la domination royale. XVIII. Que la meilleure forme de gouvernement est celle où les sujets sont le patrimoine du souverain. XIX. Que l’aristocratie est d’autant meilleure, qu’elle approche davantage de la monarchie, et d’autant pire que plus elle s’en éloigne.


I. Les discours précédents font assez voir ce que c’est qu’État populaire, aristo­cratie et royauté. Il faut main tenant que je tâche de découvrir, par la comparaison que j’en puis faire, quel de ces trois est le plus propre au dessein d’entretenir la paix parmi les hommes qui entrent en société, et de quel c’est qu’ils tirent plus d’avantages, de douceur et de commodités dans le cours de la vie civile. Et d’abord, faisons réflexion, je vous prie, sur les avantages et sur les incommodités qui se trouvent généralement en toute sorte de république, de peur que quelqu’un ne pense que le plus expédient serait de vivre chacun à sa fantaisie, sans se soumettre à aucune