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Le commencement du quatrième volume est consacré aux constitutions du royaume de Sicile publiées à Melfi en 1251, mais seulement à celles qui peuvent être placées à cette date d’une manière certaine, et pour lesquelles le texte grec fournit un moyen assuré de critique et de contrôle. Les Novae constitutiones, intercalées postérieurement par les commentateurs pour en former un corpus des lois de Frédéric, ont été reportées à l’époque de leur publication réelle. Quant aux lois dont il nous a été impossible de préciser la date, elles sont données en appendice à la suite des constitutions de Melfi, avec quelques autres qui se trouvent dans divers recueils imprimés ou manuscrits. L’ordre chronologique qui domine tout notre plan nous a paru, même en cette circonstance, devoir être préféré à l’ordre des matières adopté par les anciens légistes. – Les faits reprennent leur cours dans la suite de cette première partie et dans toute la seconde, jusqu’au mois de janvier 1237, époque où va commencer la grande lutte de Frédéric II contre la ligue lombarde. Les pièces de Henri s’arrêtent au mois de juillet 1235, date de sa déposition.

Le cinquième volume, également divisé en deux parties, embrasse la période comprise entre le séjour de l’empereur en Autriche et la mort de Grégoire IX (21 août 1241). Là se trouve inclus le long et important fragment publié par Carcani sous le titre de Regestum imperatoris Frederici II, seul reste des registres de la chancellerie impériale qui soit parvenu jusqu’à nous. Nous le réimprimons dans son ordre véritable, d’une façon plus correcte et en y intercalant à leur place chronologique les autres actes qui viennent se placer dans l’intervalle des six mois qu’embrasse le Regestum. Les pièces correspondantes de Conrad IV, frère et successeur de Henri, commencent à figurer à leur tour dans ce volume.

Enfin le sixième et dernier volume, qui forme aussi deux livraisons, va depuis la vacance du saint-siége en 1241 jusqu’à la mort