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ſa tête étoit hors de ma main, & plus de trois bons pouces encore : Quand je l’eus ainſi meſuré, je ne pus m’empêcher, quoique j’euſſe encore mes fleurs de lui monter deſſus & de me le mettre dans le con. Ma mere revint, & la femme de mon Couſin auſſi, de ſorte que je ne pouvois guere jouïr de mes douceurs accoutumées. Cependant nous prenions le temps comme il venoit, & plus nous avions de peine à menager les occaſions, plus je ſentois de plaiſir quand je m’y trouvois. Une après-dînée il me trouva aſſiſe ſur un coffre, il vint là badiner & me manier : après ces careſſes il leva mes jupes, prit mes deux jambes, & me les mit ſur ſes épaules. Cette maniere de chevaucher me plut beaucoup, & j’aurois bien voulu y revenir ſouvent, mais les affaires du Couſin l’obligerent d’aller faire un voyage. Je fus pendant ſon abſence dans un chagrin effroyable ; mais ce qui m’affligeoit le plus c’eſt que deux ou trois jours après ſon départ je me ſentis groſſe. Je n’avoit pris aucune précaution pour m’en