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gorge, ne ſeriez vous pas bien aiſe que je fuſſe cet homme & que vous fuſſiez la femme ? Vraiement lui dis-je en ſoûriant, ce n’eſt pas à un homme marié comme vous à me propoſer cela. Pourquoi non ? me repartit-il, croyez vous qu’un homme marié ne puiſſe pas avoir une amie qu’il aimera de tout ſon cœur ? Je le croirai d’un autre, lui dis-je, mais non pas de vous. Ah ma chere, me dit-il en s’approchant ſi vous vouliez m’aimer, je ne vous laiſſerois rien à craindre de l’amour que j’ai pour vous. Je ne lui répondis rien à ces paroles, & je m’apperçevois que ſon affaire élevoit ſes habits ; cela me mettoit en humeur. Il me porta une main à la gorge & je ne lui reſiſtai pas ; de l’autre main il m’embraſſa & me fit des baiſers à la bouche & aux tetons. Enſuite il me jetta ſur le lit & me porta en même temps la main à la cuiſſe ; je reſiſtai mais foiblement : enfin il me coucha, m’ouvrit les cuiſſes & mit ſon membre dedans. Il l’avoit beaucoup plus gros que ſon ami, & je m’imaginai en le voyant ainſi qu’il m’aideroit beaucoup