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ce moment qui nous reſte. Il s’aſſit & me fit aſſeoir ſur lui à nud tournée par derriere, & comme cela me tenant embraſſée il, me le fit une troiſiéme fois. Il vint encore durant pluſieurs jours de ſuite, & toûjours il me baiſoit de la maniere qui lui venoit dans la tête. Quelquefois il me faiſoit aſſeoir ſur lui, mes deux jambes ſur ſa cuiſſe droite, & avec ſa main gauche il me tenoit embraſſée par le côté & de la main droite il ſoûtenoit ma cuiſſe gauche, en cette poſture il me le faiſoit entrer : je voyois bien pourtant que cette poſture lui étoit incommode & que je lui devois trop peſer. D’autrefois il me faiſoit aſſeoir ſur la chaiſe & lui ſe tenant debout il ſe mettoit entre mes cuiſſes & il me le faiſoit de la façon que ma ſœur m’avoit montré. De cette maniere je goûtois beaucoup plus de plaiſir qu’autrement ; auſſi revint-il à cette poſture, & toûjours je hauſſois mes jambes ſur ſes côtés, & en appuyant mes talons à ſes feſſes il entroit plus avant qu’il n’avoit jamais fait. Il s’aviſa une autrefois qu’il me bai-