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je l’avois vû avec mon Couſin en cette poſture. Il me demanda de quoi je riois, je lui dis ſeulement que ſon affaire n’entroit pas ; pouſſés, me dit-il, vers moi tant que vous pourrez & vous allez voir comme il ira. En même temps il me le mit dans le trou ordinaire & il entra fort bien. Peu de temps après nous nous retirames, mais non ſans nous marquer que nous étions bien fâchés d’être contrains de nous ſéparer.

Jul. Il faut avoüer que tu étois bien mal adroite à chercher tes aiſes ; ne ſavois-tu pas porter au moins quelque ſiege dans cette chambre ?

Magd. C’eſt ce que je fis le jour ſuivant : je portai une chaiſe qui nous ſervit bien. Auſſi-tôt que mon homme fut venu il ſe mit ſur cette chaiſe & moi deſſus lui ; il abbatit tout-à-fait ſes culotes & me mit mes cuiſſes à nud ſur les ſiennes, tantôt il prenoit un de mes tetons & le ſuçoit comme un enfant, tantôt il me donnoit ſa langue dans la bouche, & moi je lui donnois la mienne, tantôt il me mordoit ; d’autrefois il me