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4o L’Ave Maria tout entier en mêmes caractères.

5o Un nom anglais écrit de la même manière :

Esward Zowel.

Nous sommes obligé de nous arrêter dans cette nomenclature qui finirait par fatiguer le lecteur et qui n’ajoute que des détails sans importance à l’histoire du Donjon.

Nous trouvons dans la notice de M. Baillargé, devenue très rare avec les dessins, l’indication d’une inscription qu’il appelle une véritable curiosité lapidaire. Voici comment il la décrit : « C’est une sorte de cartouche très adroitement agencé qui contient cinq légendes emblématiques en parfait rapport avec la situation du prisonnier Olbert Prendyegest, qui en est l’ingénieux auteur. Le premier membre de chaque légende occupe dans le cartouche une ligne supérieure au-dessus de l’emblème qui lui est approprié : le second membre de la même devise ou légende est écrit au-dessous. On voit d’abord, comme premier emblème, un cœur qui semble donner naissance à une tige très fournie de soucis, et plus loin deux autres cœurs, mais unis et triomphants, avec ces mots explicatifs, s’il faut endurer prenes en gré. L’auteur dans la seconde devise semble reconnaître la nécessité d’adopter pour lui-même cet excellent précepte. Il a sculpté une branche de chêne pour marquer la force de sa résolution et il ajoute : Je le feray si je puis. Vient ensuite une plante élégante ; c’est un symbole consolant : ay espérance de bien mayeur, dit-il ; et cette espérance qu’il conçoit amenant naturellement le prisonnier à se reporter vers celui de qui dépend la réalisation de ce vague et incertain bien mayeur dont il parle, l’écusson royal, image du trône lui-même et de la