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nant quelques inscriptions qui nous donnent une date comme point de départ[1]:

Le mur qui porte ces inscriptions est évidemment du même âge, ou plus ancien. Un coup d’œil nous suffira pour démontrer que le souterrain est antérieur à toutes les constructions qui s’y trouvent.

Au ciel de la carrière, on remarque trois trous obscurs, qui ne seraient autre chose que les oubliettes. Celui du milieu, aujourd’hui bouché, communique avec le cachot de Guillemet. Celui de droite monte jusqu’au cachot de Sforce, où il servait à un usage moins terrible et plus journalier. Quant au troisième, il n’est pas ouvert à la partie supérieure, mais de chaque côté deux ouvertures donnent accès dans un étage de souterrains qui sont au même niveau que le cachot de Guillemet. Celui-là n’est donc pas une oubliette, non plus que celui qui monte jusqu’au privé de Ludovic. Reste le troisième ; mais comprendrait-on la nécessité de jeter un homme, avec l’intention de l’oublier ou de le tuer,

  1. Cette inscription est répétée dans le cachot du collier qui est au-dessus de l’ancien pont-levis.