de M. Vergennes n’était pas encore fait, et
M. Pitt ne croyait pas encore autant à notre
tendre et constante amitié. Louis xvi voulait
régner par lui-même… Ses intentions étaient
admirables enfin !… Que n’avaient-elles plus de
force !
Un ami de Dorat, nommé Masson, jeune homme ayant de l’esprit et même au-dessus de la médiocrité des vers qu’il faisait, ce qui me fait croire que les vers étaient en entier de Dorat, tandis qu’on l’accusait de les faire retoucher par lui… ce jeune homme avait une sœur parfaitement belle, appelée madame de Cassini… Elle était belle, galante, spirituelle ; elle crut que sa présentation à la Cour de Louis xv ne souffrirait pas de difficultés : elle se trompa… Le Roi répondit, en prenant sur la cheminée de madame Dubarry, chez laquelle il était alors, un crayon pour biffer le nom de madame de Cassini, en écrivant de sa main :
« Il n’y a ici que trop d’intrigantes ; madame de Cassini ne sera pas présentée. »
Elle avait été la maîtresse de M. de Maillebois ;
neur d’être votre très-humble et très-obéissant serviteur. » En même temps, il se tournait, avec un air ironique, du côté de M. Pitt. — « Et donc on l’est si peu, qu’on se bat avec lui le lendemain, » répondit froidement M. Pitt.