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DE LA GRÈCE. - •29 ^naüs l’accès au trône au préjudice de Gélanor, fils de Sthénélas. Les Phéniciens avoient bien apporté la civilisation chez les habitans du Péloponnèse ; mais on doit sentir qu’un peuple COnStamment OC cupé de commerce et de manufactures, et dont le territoire est très-resserré, n’a guères le temps de se livrer aux arts d’agrément, ni aux sciences de pure spéculation ; aussi paroît-il que les Phéniciens en faisoient assez peu de cas ;à peine l’histoire nous . a-t-elle conservé le nom de quelques-uns de leurs écrivains (1) ; et les beaux-arts, tels que la peinture et la sculpture restèrent toujours chez eux dans l’enfance, quoique leur religion ne s’opposât pas à ce qu’on représentât les dieux sous une forme matérielle. Il n’en étoit pas de même des Egyptiens, parmi lesquels il paroît que Danaüs avoit été élevé, ou avoit tout au moins séjourné quelque temps. Leur territoire , produisant presque sans travail tout ce qu’il falloit pour entretenir une population (1) Il est question dans cite aussi les ouvrages de Sextus Empiricus (contrà Mathematicos , liv. IX , $ 565 ) et dans quelques au tres auteurs , d’un certain Moschus, de qui Démocrite avoit pris, disoit-on, sa phi losophie corpusculaire. On Sanchoniathon , qui avoient été traduits en grec par Philon de Byblos, et dont Eusèbe nous a conservé des fragmens ; mais leur au thenticité est fort douteuse. -