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(32) descendans d’Atlas et ceux de Prométhée 3’ parce qu’il est constant, d’après toutes les traditions mythologiques, que ces deux per sonnages étoient frères , et avoient leurs états me feroient abandonner une tradition rapportée à peu près de la même manière par Apollodore et par Pau sanias, qui l’appuyent sur différens synchronismes. Le premier dit en effet que le déluge de Deucalion arriva sous le règne de Nyctimus, petit-fils de Pélasgus , et il est constant que Deucalion n’a précédé le siége de Troie que de huit générations. Pau sanias, de son côté, observe que Lycaon étoit contempo rain de Cécrops, qui n’a pré cédé ce siége que de neuf générations. Cette tradition est encore appuyée par Clé ment d’Alexandrie ( Stro mates, L. I , p. 579), qui dit que le commencement du royaume d’Arcadie est postérieur de neuf généra tions à celui du royaume y | d’Argos ; et comme l’auteur qu’il suit en cet endroit n’en compte que vingt d’Ina chus au siége de Troie, son calcul se rapporte à peu près au mien. L’hypothèse de Denys d’Halicarnasse nous des difficultés presque insurmontables ; car il faudroit supposer qu’il y jette dans avoit eu trois Lycaon, l’un père, l’autre fils de Déja nire, et le troisième, père ou grand-père de Callisto, mère d’Arcas, dont il est impossible de déranger l’é poque, ses descendans étant tous connus. M. Larcher, qui a senti cette difficulté, a cherché à l’éluder en sup posant que l’Arcadie avoit pris son nom d’un autre Arcas, fils d’Orchoménus , venu de la Thessalie ; mais cet Arcas ne nous est connu