Page:Histoire des premiers temps de la Grèce, Tome 1 (1822).djvu/45

(28) » moins celui auquel ses habitans auront » commencé à former une cité. Il semble » qu’une méthode aussi simple et aussi sûre » auroit dû être suivie par tous les critiques ; » cependant elle n’a jamais été employée. » L’ouvrage de Saumaise , de lingua Helle » mistica , et le commentaire de Prideaux » sur les marbres d’Arondel , montrent dans » quel embarras deux savans hommes se » sont jetés pour ne l’avoir pas suivie , et » pour avoir supposé que la durée des temps » héroïques avoit été la même pour tous les peuples de la Grèce. ». )) On voit par ce passage de Fréret que ces généalogies sont le seul moyen certain pour remonter à l’origine des différens peuples ; il s’en est servi aussi avec avantage dans sa défense de la chronologie contre Newton, pour déterminer plusieurs époques impor tantes entre la prise de Troie et le commen cement des Olympiades, et il se seroit peut être épargné quelques erreurs s’il ne s’en étoit jamais écarté pour déférer à l’opinion des anciens chronologistes. J’ai donc cru