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DES PREMIERS TEMPS

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obligés de se retirer (1). Ils se présentèrent de nou veau au combat le lendemain, Eurypylus et Néop tolème portèrent chacun de leur côté, la terreur dans les phalanges ennemies ; s’étant trouvés enfin en présence l’un de l’autre, ils s’attaquèrent avec fureur et se battirent long-temps sans qu’on pût voir de quel côté étoit l’avantage. A la fin cependant, Néoptolème tua Eurypylus (2),etles Troyensfurent de nouveau repoussés dans leurs murs. Ils firent en core dans la suite plusieurs sorties dans lesquelles AEnée se distingua ; mais il ne s’y passarien de bien important Malgré tous les avantages que les Grecs avoient remportés, et quoique les Troyens eussent perdu la plupart de leurs chefs, le siège traînoit en longueur, sans qu’on pût même prévoir comment il · finiroit ; l’armée Grecque n’étoit pas assez nom breuse pour bloquer la ville et l’empêcher de rece voir des vivres, et les machines dont on se servit dans la suite pour abattre les murs des villes, n’étoient pas encore connues. Avant de se décider à prendre un | parti, les Grecs voulurent connoître la situation des assiégés, et Ulysse se chargea encore de cette dan (1) Quintus de Smyrne , ne, L. VII, v. 162 et suiv. |L.VI,VII. -

Dictys, Liv. IV, chap. 17.

(2) Petite Iliade de Les- Homère, Odyssée, Liv. XI, chès, ibid. Quintus de Smyr- v. 519. -

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