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DES PREMIERS TEMPS

avoit l’avantage, et il étoit sur le point de tuer Pâris, lorsque Pandarus, contre la foi des traités, le blessa d’un coup de flèche (1). Le combat devint alors général, et après différents événements qui sont le sujet de plusieurs livres de l’Iliade, Hector défia le plus vaillant des Grecs en combat singulier ; plusieurs s’étant présentés, le sort décida en faveur d’Ajax, fils de Télamon ; le combat ne dura pas long-temps, et les hérauts les ayant séparés, on ne sait trop pourquoi, ils se retirèrent après s’être fait mutuellement des présents ; Hector donna une épée et un ceinturon à Ajax, qui lui donna un bau drier (2) ; on conclut ensuite, pour donner la sé pulture aux morts , un armistice dont les Grecs profitèrent pour élever un mur et creuser un fossé autour de leurs vaisseaux (3). Le combat ayant re commencé le surlendemain, les Troyens repous sèrent les Grecs jusque dans l’enceinte qu’ils avoient fortifiée, et ils se préparoient à enfoncer les retran chements, lorsque la nuit survint ; ils la passèrent (1) Ili., L. II, III, IV. pieds d’Hector et l’attacher -

(2) Ili., L. IV, V, VI, derrière son char, et Ajax s’é VII. Eustathe, p. 682, l. 46, tant tué avec l’épée qu’Hec remarque que ces présents tor lui avoit donnée. leur furent funestes à tous (5) Homère, Ili., L. VII, les deux ;Achille s’étant servi v. 358 et suiv. du baudrier pour lier les