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DE LA GRÈCE. | 565

  1. 3.

JU$ Déidamie, fille de Bellérophon, et fut père d’un second Sarpédon, qui commandoit les Lyciens au , siége de Troie, conjointement avec Glaucus, fils d’Hippolochus, fils de Bellérophon (i). - Les Phrygiens de l’Arcananie avoient Ascagne et Phorcys pour chefs (2) ; il paroît qu’ils avoient la même origine que les Troyens. Je crois que tous ces peuples étoient Grecs ; ce qui me le fait conjecturer, c’est la remarque d’Ho mère au sujet des Cariens, qu’il appelle Êzp6apopo vovc, au langage barbare, non qu’ils parlassent une langue différente du Grec, mais parce qu’ils la parloient mal. Si d’autres peuples avoient donné lieu à quelque observation du même genre, il n’au roit pas manqué de la faire. Il est question, dans le Xe livre de l’Iliade, de deux peuples dont il n’est pas parlé dans le Catalogue ; savoir : les Caucons et les Lélèges. Les premiers sont bien connus, et j’en ai fait plusieurs fois mention ; ils avoient sans doute conservé ce nom dans un canton de l’Asie, et c’est pour cela qu’Homère en a parlé. Les Caucons ha bitoient la Paphlagonie, à ce que dit le scoliaste, et ils se trouvent compris dans le Catalogue sous le nom de Paphlagons. Ils avoient formé un établis sement dans la Triphylie ; c’est par cette raison sans (1) Ili. Liv. II, v. 876. | (2) Ili., Liv. II, v.862.