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DE LA GRÈCE

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cette époque la langue grecque, on devoit Iman quer de mots pour exprimer des idées métaphysi-, ques ; elles apportèrent aussi le culte d’Aphrodite ou Vénus, déesse Syrienne d’origine, à qui Hy permnestre érigea une statue à Argos (1). Enfin, elles rendirent un grand service aux Argiens, qui manqüoient souvent d’eau, en leur enseignant l’art de tirer parti des sources et de § puits (2). Je crois assez inutile de rapporter les noms qu’il a plu à quelques Mythologues de leur donner (3) ; les seules qui soient de quelque importance pour l’histoire, sont Amymone, mère de Nauplius, de qui elle accoucha probablement dans la traversée ; ce qui fit dire qu’il étoit fils de Neptune ; Automate et Scaea, qui furent mariées à Archander , et Architèles, fils de Phthius, fils d’Achaeus, l’un des rois des Pélasges de la Thessalie (4), et Hy permnestre, dont il sera bientôt question. Il n’y a rien de plus célèbre dans les mythologues que le mariage des Danaïdes avec les fils d’Egyp tus, leurs cousins ; le crime par lequel elles s’en désirent toutes dans la nuit de leurs noces, à l’ex ception d’Hypermnestre , qui sauva Lyncée ; et (i)Pausanias, L.II, ch. 19. (3) V. Apollodore , L. II, (2) Strabon , L. VIII, p. ch. 1, $ 5. Hygin, fab. 17o. 57o. Pline, Hist. Nat., VII, (4) Hérodote, liv. II, $ 56,

98. Pausanias, L. VII, ch. 1