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Errant et le bonhomme Misère, qui se sont rencontrés près de la ville d'Orléans, et qui, à l'insu l'un de l'autre, parcourent toujours le monde.) Poème de 105 vers. Lèdan, Morlaix, in-18 de 8 pages. Voir la traduction page 146. Dans le même cahier se trouve le güerz de Judas.

II
OUVRAGES IMITÉS DU BONHOMME MISÈRE

Le succès du bonhomme Misère fut si grand au dix-hujtième siècle, que les libraires d'ouvrages de facéties et les auteurs travaillant pour ces boutiques imaginèrent toutes sortes de petits ouvrages courts, en vers le plus habituellement, dans le titre desquels revenait le nom à la mode de Misère: il ne s'agissait plus alors de la grande misère, de la misère générale, de la misère humaine, de la misère du malheureux; c'étaient des satires dans le goût de Boileau, et qui dépeignaient, en vers comiques ou qui prétendaient l'être, les misères particulières aux divers corps d'état.

Un libraire rassembla ces feuilles volantes en un corps d'ouvrage et y joignit la fameuse Histoire du bonhomme Misère, pour bien montrer qu'elle était la souche d'où. étaient issues toutes ces misères particulières : Les Misères de ce monde, ou complaintes facétieuses sur les apprentissages de différents états et métiers de la ville et des faubourgs de Paris, précédées de l'histoire du bonhomme Misère. À Londres et se trouve à Paris, chez Gailleau, imprimeur-libraire,