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L’ASSOCIATION DE L’ENTENTE CORDIALE

and opinions of the two Nations in all questions affecting their common interests[1]. »

Les premiers membres de l’association qui autorisèrent la publication de leurs noms furent : Sir F. Seager Hunt, Bart., M. P. ; Sir Wilfred Lawson, Bart., M. P. ; Sir W. Wedderburn, Bart., M. P. ; col. Sir T. T. Gourley, M. P. ; Hon. Philip Stanhope, M. P. ; Dr. G. B. Clark, M. P. ; captain Cecil Vorton, M. P. ; T. Skeues-Cox, M. P. ; J. W. Maclure, M. P. ; H. Fell Pease, M. P. ; C. P. Scott, M. P. ; H. C. Richards, M. P. ; Ernest Gray, M. P. ; The marquis of Ailesbury, Sir J. Sebag-Montefiore. W. Curling Anderson, G. P. ; R. Keating Clay., P. P. ; The O’clery, M. J. Fredk. Green, Major de Winton, M. Frederick Horner, M. W. H. Sands, M. H. Gielgud, Major Roper Parkington, J. P., etc.

En France, quelque personnalités politiques se montrèrent favorables à l’idée d’où était née l’association anglaise, mais celles qui osaient la préconiser publiquement étaient fort rares.

Cependant, cette idée avait pris une importance capitale à la suite du voyage du tsar en France et des toasts qui avaient été échangés entre lui et le Président de la République à Cherbourg d’abord, à Châlons ensuite. L’alliance franco-russe était connue ; elle était discutée à divers point de vue, notamment à celui de l’attitude que l’Angleterre prendrait en face d’elle. Le

  1. 1o Coopérer au maintien et à la perpétuation des relations amicales qui existent heureusement aujourd’hui entre les deux nations ; 2o employer son influence à développer une connaissance plus parfaite et une plus haute appréciation de la nation française en Angleterre et de la nation anglaise en France par l’organisation de réunions et de conférences et par la circulation des deux littératures ; 3o provoquer des relations réciproques et une action commune des représentants des deux peuples, socialement et commercialement ; 4o assurer une connaissance parfaite des sentiments respectifs et des opinions des deux peuples sur toutes les questions affectant leurs intérêts communs.