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le lendemain de notre premiere entrevue ; j’avois lieu de l’attendre de ſa politeſſe. Voici comment il arriva au logis : il s’habilla en huſſard, amena un laquais Anglois, avec un petit chien épagneul, dreſſé par milady, qui l’avoit tellement bien inſtruit, qu’il faiſoit avec ſa langue un branle des plus complet. Après les premiers complimens il me fit paſſer dans le jardin où ſon valet nous attendoit & qui reſtoit derriere le gazon. Ah ça, ma chere, me dit milord, il te faut mettre dans la même nudité que tu étois hier quand je te trouvai,