Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/75

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(66)


cette blancheur, cette fermeté des deux petites pommes qui ornent la plus belle gorge du monde. Quelle fraîcheur, quelle beauté ! Vous êtes la reine de mon cœur ; vous êtes plus parfaite que l’amour même. Cette bouche vermeille ; ces dents plus blanches que l’ivoire, ce ſourire enfin me mettent au comble de mes eſpérances & de mon bonheur. Je brûle d’un feu que perſonne ne ſauroit ralentir que vous, charmant bijou : laiſſez éteindre une flamme amoureuſe dans ce réduit aimable que tous les mortels m’envient. Oui, permettez que je