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ſentir ſes paſſions. Ah ! chere Marguerite, me dit-il d’un ton noble & engageant, je n’ai point été trompé du rapport qu’on m’avoit fait de votre aimable perſonne, de vos graces, de vos appas & de vos charmes. O dieux, s’écria-t-il, quels plaiſirs vous me préparez, ma belle enfant ! Vous m’enivrez de voluptés ; votre ſein & vos belles feſſes ſurpaſſent ceux de Vénus ; & ce petit tabernacle de l’amour, entouré d’un poil noir friſé, eſt fait pour être adoré des dieux… Que je ſois l’heureux mortel qui puiſſe en jouir ! Ah, laiſſez-moi admirer