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le jardin, où j’avois fait apporter les plus beaux linges dans un boſquet, ſort commode à une entrevue ſecrete. Je me déshabillai enſuite toute nue, & je me couchai dans la poſture la plus voluptueuſe ſur ces linges, en deſirant avec impatience ſon apparition. Milord arrive, me cherche avec la plus grande vîteſſe dans tout le jardin, & me trouve à la fin dans une poſition qui certainement ne lui déplaiſoit point. Je feignis de dormir profondément ; il s’approcha à petits pas, & ſe mit ſans difficulté dans la même nudité dans la-