Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/354

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(343)


étoit un peu plus que bardache, cette défenſe de ſa part ne me fit pas beaucoup d’impreſſion ; d’ailleurs, je ne pus pas me refuſer à une nouvelle partie de plaiſir dont je vais rendre compte.

Le charmant cavalier dont il vient d’être parlé ci-deſſus revint me trouver un beau matin : quand je le vis entrer, je ne doutai point qu’il venoit, à cauſe de mon préſent infernal, pour faire tapage & caſſer au moins mes meubles ; car c’eſt ce qu’il arrive quelquefois chez meſdames les putains. Le jeune homme s’apperçut ſans doute de

P iv