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le plus de plaiſir au Marais. J’ai vécu dans ce quartier preſqu’abſolument à leurs dépens, & ſans eux je n’aurois peut-être pas pu exercer l’acte de charité qu’on va me voir faire, bien équitablement, à ma couturiere de la correction du Havre-de-Grace.

Étant un jour à la meſſe, au couvent des Blancs-manteaux, tout en cherchant ſi je n’y verrois aucune de mes connoiſſances, je jetai les yeux ſur une femme qui étoit entre deux ſoldats aux Gardes-françoiſes ; quels furent mon étonnement & ma ſurpriſe ! je crus reconnoître cette chere couturiere, dont le

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