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Après ce terme je ne tardai point à m’afficher. Je parus dans Paris ſur le vrai ton de putain. Bien des gens mépriſent les Marais, quant à moi, je le trouve excellent pour mon métier ; les robins ſont de toutes ſaiſons : le Marais eſt pour ainſi dire leur patrie : la preuve, c’eſt que j’en vis fondre en très-grande quantité chez moi ; ils venoient tous ſe délaſſer chez la Dumonci : c’eſt le nom que j’avois pris en venant au Marais, parce que celui de Morantcour que je portois ci-devant me parut avoir beſoin de renouvellement. Je l’avoue, cependant ; il y auroit

O iv